vendredi 19 septembre 2008
mardi 26 août 2008
UTMB H-72
Demain, nous serons en route vers Chamonix pour prendre le départ vendredi 29 en fin d’après midi, à 18h30 d’une des plus formidable aventure de coureur: L’Ultra Trail du Mont-Blanc.
Le parcours : Une boucle autour du Mont-Blanc dans le sens trigonométrique. Départ et arrivée à Chamonix.
Tout dans cette course est fait pour donner le vertige… 166 kilomètres, une seule étape, 9500 m de dénivelé positif (autant de négatif), 8 cols à plus de 2000m, 2 nuits blanches à enchaîner, 46 heures maxi… Presque deux jours et deux nuits complètes à batailler avec ses pieds, combattre ses doutes, lutter contre le sommeil, braver le froid et l’altitude, et philosopher sur la raison d’être de l’épreuve qu’on afflige à son corps, le tout dans un environnement hostile.
Je l’ai déjà fait, alors pourquoi y retourner ? Je ne sais l’expliquer. C’est un besoin viscéral qui m’est apparu comme une évidence après les 3 mois d’errances sportives qui ont succédé à mon UTMB 2007.
Comme l’an dernier, mon objectif est d’ARRIVER. Cet objectif a été programmé le 10 janvier dernier à 21h05 (date de notre inscription)… C’est comme si c’était hier… A titre indicatif, l’an dernier, le tour a été bouclé en 37h30 dans d’excellentes conditions météos. Cette année, une difficulté supplémentaire (3 kilomètres de plus et une montée de 600 m de D+), n’en rendra que plus belle l’arrivée, comme si nous n’en avions pas assez.
Cette course peut être suivie en direct sur Internet via le site officiel de l’épreuve :
http://www.ultratrailmb.com/accueil.php
http://live.ultratrailmb.com/
Nos numéros de dossards :
UTMB Jérôme H: 516
UTMB Vincent: 517
UTMB Jérôme D: 2014
UTMB Christophe: 2108
CCC Christian: 8509
CCC Bernard: 8925
La devise de notre épopée : TOUS AU BOUT !
dimanche 3 août 2008
mercredi 2 juillet 2008
mardi 1 juillet 2008
jeudi 19 juin 2008
samedi 17 mai 2008
Marathon de Prague
Au programme des réjouissances, une balade dans la ville, un samedi de farniente, de la bière à Gogo, pâtes et pizza 4 fromages pour tous… Ah, j’oubliai l’objet du déplacement : un marathon le dimanche matin.
Les enjeux, de ce marathon sont d’établir un nouvel ordre avec une passation logique de pouvoir entre le jeune et le vieux… Selon l’avis de tous, je dois rester spectateur bien sagement à regarder cela à quelques encablures derrière, en embuscade, au cas où... juste au cas où… tout en veillant à mes arrières, les outsiders sont nombreux.
Mais cette année a une saveur particulière pour moi. Je me suis mis volontairement sur un rythme décalé du groupe, préférant la grande aventure d’un petit tour en montagne à celle plus modeste d’un grand marathon international… C’est sans aucune pression qu’a été réalisé tout mon entraînement hivernal et nombreuses sont les séances de « fonciers » qui ont sauté par flegme.
Jusqu’à la veille de la course et à la dernière bière commandée sous les rires sarcastiques du père Jean-Luc, je ne me faisais aucune illusion, sur cette longue course dans les rues pavées de Prague et surtout je n’ambitionnais qu’une seule chose : Descendre enfin sous le cap des 3h10.
Le départ est pris à mon habitude, à quelques centimètres des élites. Bien reposé par la dernière semaine sans aucun entraînement autre que mon test d’effort, je me retrouve enfermé dans les turbulences générées par les concurrents s’accrochant au Pacemaker des 3h00. Au 3 éme km c’est très logiquement que Mikl s’est porté à ma hauteur, suivit à 10 secondes par l’inséparable Jean-Luc.
Les Kilos se suivent et se ressemblent : Mkl s’échappe gentiment et JL… ne le suit pas, mais reste juste devant les ballons 3h00… Lui devant, moi derrière, c’est comme cela que nous progressons sans aucune difficulté jusqu’au km18. Là un premier coup de théâtre. Un arrêt Pipi me propulse de chasseur à chassé… Je passe JL sans un mot, je sais qu’il me voit, je sais qu’il sait que je sais… Je m’interroge. Que faire, accélérer au risque de griller, stagner au risque qu’il reste derrière, ralentir pour l’obliger à passer ? Finalement, j’attends… J’attends qu’il revienne à ma portée au contact comme pour me dire, « Hé.. Attend, j’ai un truc à te dire »
C’est ce qui arrive au KL20... Un pacte de non agression est fait juste pour croiser Mkl et nous donner une idée de l’avance prise par ce dernier. Nous en sommes à un écart de 3m10s à mi-course.
JL repasse la surmultiplié pour reprendre ses 10 secondes d’avance.
Pour ma part, je reste sur mes sensations et me surprends même à passer devant le ballon des 3h00 qui en fait explose en route… Un second Pace maker prend le relais et vient se placer entre JL et moi… Je commence à tirer sur la corde finis par lâcher le ballon au km 24.. Ma course sera ensuite une longue procession de KM en KM, et de point d’eau en point d’eau. Mentalement, quand il n’en reste plus que 13, je repense à Argentière, Chamonix… cela me redonne un peu de courage. Je m’accroche à 3 Espagnols pour enfin arriver au pont après le km36 qui annonce le dernier retour vers le centre ville… Il y a bien longtemps que JL est hors de portée de ma vue mais je le cherche quand même… et là : Stupeur… une silhouette familière au bout du pont. Mais non, ce n’est pas JL, mais c’est bien MKL. Habitué des hallucinations sur les ultras, j’attends de bien me rapprocher pour m’en assurer. C’est bien lui, reconnaissable de loin à sa tenue et à sa posture aussi particulière qu’une signature manuscrite. Je fonds littéralement sur lui et le passe au km 37.
Nous sommes dans la dernière ligne droite, il ne reste plus que 5 km. Mon instinct me confirme rapidement que JL n’est pas loin. Pas difficile à trouver, traqué comme une bête, il se retourne pour savoir à quelle sauce il sera mangé. Fort dans ma tête, je sais qu’il ne m’échappera pas. Il me reste 4 km de traque. La chasse est menée 2 km durant, reprenant mètre après mètre. Une dernière gesticulation de sa part m’indique qu’il dépose les armes et enfin je lui assène le coup de grâce à l’occasion du dernier ravitaillement en eau. Sans un mot, propre, net et sans bavure, je passe à ses cotés à 14 km/h. La suite ne consiste plus qu’à tenir la position
.
Après le passage du km41, je me retourne pour m’assurer de ne pas être suivi. Ne le voyant pas, je profite de ces derniers hectomètres avec l’air malicieux du chat qui vient de manger une souris… La satisfaction de passer cette ligne d’arrivée en tête est assimilable à un petit holdup entre amis…
Belle course, belle ville, beau Week end, et de belles revanches à venir.
Je vous laisse le choix des armes.
Jérôme
mardi 8 avril 2008
dimanche 6 avril 2008
Tour de Houilles
3 boucles pour cette vieille dame, qui dit on est la plus ancienne d’Ile de France…
Le départ se fait donc en léger faux plat descendant… le peloton s’étire gentiment, et une petite cote (petite mais costaude) nous rappelle tout de suite à la réalité de la ville de Houilles.
Les kilomètres sont marqués au sol, ce qui permet aux « horlogers » d’avoir des repères précis de leurs performances…
Une bien belle petite course en marge et à l’opposé du très professionnel Marathon de Paris… à la même date cette année... Pour être amateur de ces deux extrêmes, j’ai aimé le tour de Houilles (doublement, puisque je viens de craquer mon record sur 10km).
Merci aux organisateurs, et bravo pour l’organisation des deux courses « Enfants de 1300 et 2600 m » auxquelles ont pu prendre part mes enfants.
dimanche 30 mars 2008
FOULEE CHANTELOUVAISE
Course : FOULEE CHANTELOUVAISE
Ville : Chanteloup les Vignes
Dép. : Yvelines (78)
Date : 30/03/2008
Catégorie : Foulées diverses
Programme :
Courses de jeunes de
Coordonnées de l'organisateur :
MAIRIE
RUE DU GÉNÉRAL LECLERC
CHANTELOUP LES VIGNES
Tél:
Fax:
Petite course sympas, parcours du
Globalement, les boucles sont très vallonnées avec un premier tiers en montée, d'abord en ville pour un quart de la boucle, puis un deuxième quart en foret. La dernière moitié comprte en entrée une vertigineuse descente sur route sinueuse (gare au mouillé), puis une succession de lacets en ville globalement toujours en faux plat descendant. Seule un petit raidillon (plus raide dans la seconde boucle que dans la première curieusement) vient relancer le suspens dans cette belle petite course de village…
Cette course comprend 2 épreuves qui partent en même temps : La
La seconde boucle se fait donc avec moins de monde sur le parcours.
Je recommande pour le rythme qu'elle provoque. Le chrono est à proscrire ici.
TR: La course de trop...
7h16, ce dimanche matin. Nous venons de changer d’heure, j’ai donc une heure de sommeil en moins. J’ai déjeuné il y a 1h maintenant et attend sagement 8h00 pour mettre les voiles.
L’objectif de la journée est d’aller faire une course de
Sera-t-elle la course de trop ? Elle, probablement non, mais un objectif majeur est toujours agrémenté d’objectifs intermédiaires, de jalons, milestones, pré-requis… et ce matin, c’en est un… un qui doit me redonner le goût d’une ligne de départ, me faire me rappeler ce que l’effort en course signifie, et aussi, étalonner mon niveau de performance pour mon objectif… Mais cette année, l’objectif est loin d’une course sur route de 15 km… Cette année, comme l’objectif est de doubler l’UTMB, alors il faut bien s’occuper l’esprit et occuper son corps en attendant. Le
Bref, vous l’aurez compris, je fais un « 15 bornes » pour le fun, un Marathon pour m’occuper l’esprit, et je double l’UTMB… mais pourquoi faire au fait ?
Et si dans toutes ces courses, il n’y avait pas la course de trop ?
What else ?
lundi 25 février 2008
Fabrication d'un prototype de Bâton "Ultra Pole"
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=2030
Pour l'instant la rigidité me semble satisfaisante et l'objectif de rester sous les 100 grammes par bâton reste atteignable...
Ce poids correspond à un bâton de 120 cm hors embouts.
Il est composé de 4 tubes de carbone de 8 mm de diamètre. Les manchons sont des tubes d'aluminium de 10 (8 à l'intérieur)et de 6 cm de long. La jonction se fait donc sur 3 centimètres par bout de carbone.
Actuellement, la colle utilisée pour faire la jonction est du néoprene. Mais l'absence de jeu entre le carbone et l'alu me fait craindre que ce collage ne manque d'efficacité. En effet, après encolage, la jonction repousse la colle à l'extérieur de l'embout... Bref, nous en sommes encore au stade du
réglage.
Le bout utilisé est quant à lui de la garcette (bout servant à réaliser les lignes de kite surf).
Prochain compte rendu apès fabrication des poignées et recherche d'une solution pour faire la pointe qui fera la jonction au sol.
Reste à faire :
- Embout (réalisation et fixation),
- Dragone (réalisation et fixation),
- Poignée (réalisation),
- Système de verouillage.
Merci à "jcl" dont je me suis grandement inspiré de sa réalisation.
Après de nombreuses recherches, c'est sa réalisation qui m'a le plus convaincu.
http://www.backpacking-lite.co.uk/diy/make-an-ultralight-carbon-fiber-tarp-pole-set.html
vendredi 22 février 2008
Photos du premier écotrail de Paris
Salut à tous,
Juste pour vous faire profiter des photos de l'écotrail, nous sommes tous arrivés au 1er étage avec le mental bien regonflé et les jambes un peu meurtries certes(normal). On s'est dit l'année prochaine pourquoi pas? on va y retourner et on vous emmènera avec nous par ce que ça vaut le coup d'aller au delà de soi et je pense que c'est bien pour cela que nous courrons enfin pour ma part bien sûr. Toujours à la recherche de défis et celui là, malgré les douleurs on est un.
En attendant l'édition 2009, je vous envoie tous ces photos pour vous faire rêver.
Sportivement
Fabrice